Le temps de vivre

J'ai déjeuné récemment dans un restaurant japonais bordelais qui proposait un sushi bar à volonté pour 15 euros 50, l'Okinii. C'est une amie, qui est fan de cuisine japonaise et de buffets à volonté qui m'a proposé d'y aller. C'est peu courant de retrouver ces deux concepts dans un même restaurant, pour en plus pas cher. Personnellement j'adore les sushis, et ce n'est pas parce que c'est à la mode : c'est excellent. Et en plus, c'est beau. 

A l'entrée, on nous dit que nous ne pouvons pas nous installer au bar, l'endroit sur lequel les petits assiettes de sushis défilent. En effet, c'est complet. Pensez donc à réserver si vous souhaitez vous asseoir là. Meme si j'aurais aimé le pouvoir je me suis dis que que c'était surement bon!

Les sushis étaient en effet bons, quoique bien petits. Mais comme c'était à volonté, ça n'est pas trop grave. Il y avait du choix: du saumon, de l'avocat...Je n'ai pas goûté au buffet chaud, qui contenait des pâtes chinoises, des samoussas... Mais mon amie qui y est allée a bien aimé. J'ai goûté à celui des desserts, composé de bananes au chocolat, de tarte au citron, de choux à la crème et de glaces, entre autre. 

Je conseille donc ce restaurant qui est bon : j'ai tout aimé, particulièrement les sushis.

Par contre, j'ai trouvé étrange la lumière des toilettes, qui était peu forte, on n'y voyait pas grand chose du coup. Je me demande pourquoi elle était comme ça. Mais ce ne sont que des toilettes, les sushis m'ont convaincue et, pour un restaurant de sushis, c'est quand même ce qui compte le plus. 

En voici quelques photos qui, je l’espère, vous donneront l'eau à la bouche. 

J’ai aujourd’hui envie de vous parler d’un musée que j’ai visité par hasard. Pour la petite histoire, je voulais d’abord aller au Musée des beaux-arts de bordeaux mais il était fermé. Mon amie et moi nous sommes rabattues sur la base sous-marine, que nous avons trouvée au prix d’un périple dans le froid et dans un quartier franchement moche. Bon, elle était aussi fermée. Mon amie râle : 

Non mais on dit que les gens ne vont plus au musée mais c'est normal si ils sont fermés et que c'est pas écrit sur internet. 

 
Un bateau à moitié coulé juste à coté de la Base sous marine, comme une métaphore de nos recherches de musée

Nous sommes donc allées place de la bourse et, miracle, il y avait un musée d’ouvert. Après deux heures de recherche nous voilà donc devant le musée national des douanes. 

Nous payons le prix, très raisonnable, d’un euro cinquante en prix réduit, oui, c’est si bien être étudiant (3 euros en plein tarif).  Là, nous découvrons deux collections, une permanente sur l’histoire des douanes et une temporaire sur le trafic d’ivoire. Les deux collections étaient un peu mélangées dans le musée, ça aurait eu le mérite d’être mieux plus distinct.

La collection permanente est belle, il y a des documents, des vêtements, des outils, des armes, des tableaux, des affiches… Le tout dans un beau bâtiment. C’est une agréable plongée dans l’histoire même si le sujet des douanes ne me passionne pas à la base. En voici quelques photos : 

Quant à la collection temporaire, elle veut dénoncer le trafic et l’exploitation des animaux avec des morceaux de défenses, des dents …et des affiches alarmantes sur cela :

Mais, à coté de cette triste réalité, nous avons aussi de superbes objets en ivoire…

J’avoue que je ne comprends pas, quel est le but ? Nous montrer la beauté de l’ivoire travaillé et en même temps nous montrer l’horreur qui se cache derrière ? Dans ce cas, pourquoi nous avoir présenté ces si beaux objets ? Parce que malgré la tuerie qui a permis d’en obtenir la manière première, je n’ai pu m’empêcher de trouver beaux ces objets. Je trouve ça contradictoire par rapport au message que l’exposition veut donner.

Malgré cela, c’est un très chouette musée que nous avons visité, avec des objets magnifiques. Je le recommande donc tout de même !

Pour vous y rendre, il suffit d'aller place de la bourse à Bordeaux. 

Un jour, je regardais des photos de mes contacts Facebook, je suis tombée sur des créations de bijoux faites main par un d'entre eux. La jeune femme me donne la matière dans laquelle elle a créé ses bijoux : je me renseigne sur internet, vois que c'est facile, et j'ai commandé tout ce qu'il faut pour en créer moi aussi. Les bijoux étaient en résine cristal, c'est un plastique qui ressemble au verre.

J'ai donc acheté mon kit sur Cultura, j'ai pris la marque Cléopâtre, garantie avec peu de bulles d'air dans les bijoux selon les commentaires. Il faut acheter, en plus de cela, des moules à bijoux en silicone. Si le moule n'est pas du tout souple, il vaut mieux le  huiler (oui oui comme pour un gâteau. ). Ensuite, vous pouvez utiliser soit du colorant sauf si vous voulez que votre bijou reste transparent, puis des perles ou des fleurs séchées à insérer, bref ce que vous voulez y mettre dedans. Si vous voulez en faire des bijoux, vous pouvez acheter de quoi les monter: des pinces, des fermoirs..

Comment ça marche: 

-  Mettre des gants et protéger le plan de travail avec des journaux. C'est un produit chimique, donc attention. Si vous avez quand même de la résine sur les mains, lavez les vite.

-  Calculer la quantité de liquide à utiliser. 

- Mélanger un tiers d'un des deux liquides avec deux tiers d'un autre liquide (la bouteille la moins remplie est celle dont on ne mettra qu'un tiers, mais sinon c'est indiqué! ). J'utilise pour ma part une balance de cuisine; c'est plus précis. 

- Remuer. au début c'est blanchâtre et flou, puis ça devient transparent. Mettre,  si vous le voulez, du colorant. J'ai essayé une fois avec du colorant alimentaire. ça marche pour la coloration, mais ça ne m'a pas plu.  

- Mettre les perles, etc, dans les moules. 

-  Recouvrir avec la résine liquide. il faut remplir jusqu'au bord du moule mais ça ne doit pas dépasser, sinon le contour ne sera pas régulier.

-  Laisser reposer 48 H. Il faut être patient ! Sinon, la résine collera au moule et va gâcher tout votre travail (Vous sentez le vécu hein? ). 

-  Démouler, si c'est bien sec c'est censé tomber tout seul du moule en appuyant derrière. 

Et voilà ce que ça donne: sur ces photos vous verrez des barrettes, des portes clefs et des pendentifs.  

Alors, qu'est ce que vous en pensez? 

Aujourd’hui, je vais vous parler du musée d’art contemporain de Bordeaux, le CAPC. A la base, je ne suis pas du tout touchée par l’art contemporain que j’ai du mal à considérer comme un art. Mais on m’a dit que ça valait le coup, ne serait ce que pour le bâtiment. J’y suis allée en compagnie d’une amie, qui aime les veux bâtiments et l’art .

A l’entrée, surprise, c’est un vieil entrepôt de pierre. C’est immense, et haut, très haut. Nous entrons par la large porte, en dessous de la vieille inscription “entrepôt”. L'intérieur est très impressionnant : tout est sauvegardé, le rez-de-chaussée s’ouvre sur une immense salle aux hauts piliers en pierre. La hauteur de plafond est impressionnante, à en donner le vertige. Nous pouvons y entrer après avoir payé 3euros 50, le prix étudiant.

les photos sont, comme vous le voyez, sombres : c'est normal, le flash n'était pas autorisé. 

Le rez-de-chaussée est donc occupé par des sièges en plastique, des lampes courbées et rondes, ainsi que quelques paravents. Deux filets épais sont tendus entre des poteaux de pierre. Un rideau doré part du plafond et tombe sur le sol après quelque vagues. Nous cherchons donc le lieu de l’expo. A la fin nous nous rendrons compte que ces sièges et ces lampes étaient une oeuvre d’art.

Mais, pour le moment nous sommes montées par l’escalier au premier étage. Nous y trouvons les bureaux, la bibliothèque... Mais où sont les oeuvres d’art ? Le bâtiment est superbe : on y a laissé les inscriptions anciennes des ouvriers. Au fil des murs, des dates se dessinent dans une écriture d’avant. Le lieu a vraiment une âme. Le lieu est éclairé faiblement par des lampes rouges et de minuscules néons le long des galeries vides, sous les arches de pierre. C’est étrange.  

Nous montons, cherchant toujours désespérément l’art, un autre escalier qui nous mène au second étage. Là, rien non plus. Nous tentons d’ouvrir des portes fermées. une s'ouvre enfin sur une superbe terrasse d'où nous voyons les toits de Bordeaux. Elle est en carré. Sur le coté, des ardoises dans un long rectangle. Nous avons trouvé notre première oeuvre d’art !  De l’autre coté la même chose, la même forme, avec d’autres pierres plus blanches et un autre artiste qui l’a fait. WAOUH. Sinon, la terrasse est superbe.

Nous trouvons une autre porte ouverte en face parmi toutes les portes fermées. Une salle en long avec une lumière rouge nous indique que nous avons déniché quelque chose. Dans cette salle la lumière vient des lampes recouvertes de tissu rouge, créant une atmosphère curieuse. Dans cette galerie nous trouverons, dans le désordre : des tableaux monochromes, des tableaux avec des lunes, des babouches taille enfant, les horaires du RER, deux rétroprojecteurs qui diffusent des vidéos sans queue ni tête (exemple : deux signes de l’infini côte à côte suivit de la voie lactée, suivi d’un illusionniste, suivi d’un marathon..), un tapis sur lequel sont posés, bien pliées, deux vestes de survêtement fluo.. j’ai voulu marcher sur le tapis mais une femme à l’air angoissé m’a dit de ne pas marcher dessus. Bah quoi ; c’est une oeuvre d’art sûrement assurée très très cher…

L’impression, à la sortie, est étonnante : c’était une galerie angoissante, oppressante. Est-ce que c’est dû aux lumières ? Aux objets exposés ? Au mélange de l’ancien et de cet art moderne ? Je pense que, sans ce lieu, cet art moderne ne me fait ni chaud ni froid. Les artistes ont donc très bien utilisé le lieu.

Nous avons ensuite cherché encore et encore des oeuvres d’art. Nous avons tourné, nous sommes repassées dans la salle rouge. Nous n’avons rien trouvé alors nous sommes descendues au rez-de-chaussée où, finalement ces chaises et ces lampes de plastiques étaient de l’art. On ne pouvait pas prendre de photos avec le flash, ça devait sûrement abîmer cette matière si fragile.

Nous sommes donc sorties, je pense que ça ne valait sûrement pas 6 euros 50 (le plein tarif), même si le jeu de piste dans ce lieu était amusant...  

Lush: J’adore cette marque. Chaque fois que je passe devant leur magasin de Bordeaux (qui a été déplacé de la rue St Catherine à la promenade St Catherine récemment), j’y entre. 9 fois sur 10, je n’y achète rien. Mais c’est un régal pour les yeux et pour le nez. Ça sent bon, c'est beau, c’est appétissant, c’est ludique. Hélas, c’est aussi cher, ce qui explique que je craque rarement sur ces produits.

J’ai donc testé trois produits, très gentiment offerts par le père noël.

Le pain moussant Brightside, les bombes de bain Shoot for the stars et Intergalactic. 

Le pain moussant Brighside

Orange vif et jaune, il dégage une odeur extraordinaire d’agrumes: j’y sens plus de la mandarine mêlée à du pamplemousse et un peu de citron. J’aime beaucoup. Il s'effrite si on force un petit peu sur le pain moussant. Il s‘utilise en plusieurs fois, on en met donc comme bon nous semble!

L’eau du bain devient rapidement orange, et l’odeur d’agrume embaume très vite la salle de bain. Il donne beaucoup de mousse: elle sent bon les agrumes et elle est épaisse et très douce. Contrairement à beaucoup de bains moussants liquides classiques, nous avons encore de la mousse à la fin du bain. L’odeur, même à long terme, ne devient jamais écœurante. Bien sûr, il faut à la base aimer les agrumes !

C’est donc à regret que je quitte ce bain si parfumé et si mousseux. Bon, heureusement qu’on peut l’utiliser plusieurs fois : en 3 bains, j’ai utilisé la moitié du pain moussant, en utilisant trop de matière pour le premier. Je dirais donc qu’on peut prendre 7 ou 8 bains avec un pain moussant. La peau est douce et parfumée à la sortie du bain, même avec le rinçage. Quant à la salle de bain, elle sent encore le parfum du pain moussant le lendemain matin. C’est surprenant et agréable.

Je conseille donc ce produit, je crois qu’à votre lecture vous avez compris que je l’ai adoré. En plus, pour un produit Lush, il ne revient pas trop cher : pour 6 euros 95, s’il s’utilise en 7 ou 8 fois, ça vaut le coup.

Les plus : L’odeur, la couleur de l’eau,  la mousse qui dure longtemps et qui a une texture douce et épaisse, la douceur de la peau après, le prix raisonnable

Les moins : Moi qui suis déjà accro aux bains, ça ne va pas m’aider.

Le lien

Les bombes de bain shoot for the stars et intergalactic.

Avant même de les essayer, le fait qu’on doive utiliser Une bombe entière pour un seul bain m’a déplut. ça coûte assez cher, alors si on ne peut pas le réutiliser j’avais des exigences assez hautes. bon, cela dit, certains commentaires sur la page des bombes de bains étaient extrêmement élogieux. ils me promettaient des paillettes, une couleur bleu nuit pour Shoot for the stars, une couleur bleu turquoise pour intergalactic, le tout avec une odeur géniale. Alors oui, les deux bombes sentent extrêmement bon et les couleurs sont très belles. l’eau du bain est colorée et parfumée, c’est vraiment bien. Par contre, je n’ai p vu les paillettes à moins de m’approcher très prés de l’eau. On est bien loin de l’effet décrit dans ce commentaire sur Shoot for the stars:

J'adore! La bombe tourne en crachant du rose, du jaune, et des tonnes de paillettes argentées.... L'eau devient bleue foncée avec plein de pailletés, un vrai ciel polaire.

D’ailleurs, je n’ai pas vu non plus ce rose et ce jaune.

Bon sinon, c’est quand même bien si on aime un bain coloré et odorant. Mais ça e m’a pas convaincu: pour moi, c’est très cher pour ce que c’est. Si vous êtes plutôt mousse, je vous conseille donc plutôt les pains moussants, qui en plus de la couleur donnent de la mousse. Sinon, les bombes restent quelque chose de ludique et d'agréable !

Shoot for the stars était une édition limité, on ne peut donc plus l'acheter

                                                                     Intergalactic

    Shoot for the stars 

Les plus : la couleur, le parfum

Les moins : le prix, l’absence de paillettes, l’usage en une fois

 Le Lien d'Intergalacic